JOLIEJULIEN

Il était une fois…

du bruit, un chien, des enfants, de la vapeur d'eau, une moto, un arc en ciel, une femme et des femmes mêmes,…
des hommes aussi, une magnifique chemise, un vendeur de glace.
Tous étaient dans un petit parc, derrière un resto route. J'y étais.
J'y suis toujours et puisque j'en parle,
il y avait du silence aussi.


Il est une fois,…deux fois,…

beaucoup de signes devant et derrière moi.
Des signes,
catalyseurs de civilisations.

Nos signes, notre culture,
celle par laquelle on vit.

Ai commencé à vivre
en leur connaissance.
Désormais, rien n'est plus pareil.
lu
Car on apprend à l'approche des signes; c'est un sérieux et bizart travail. Trait pour trait je questionne les réalités, les miennes et celles qui m'entourent.

De découvertes en rencontres,
parfois je tombe amoureux.
Mais cela fait partie des risques.
C'est l'apprentissage du je tu il nous vous elles.


Le monde c'est vous, c'est moi, et puis d'autres encore. C'est aussi Freud, Lacan, Artaud, Bataille, Klossowski, Quignard, Pasolini, Bunüel,… (Pour en citer quelques uns) La littérature, le cinéma, c'est encore nous, vraiment.

De fond comme de forme,
le vrai s'interroge:

traits

Bégaiement,
Paradoxes ~ "! ou % ; > ? +
C'est notre formidable condition.
(Formido, formidinis, n.f. : la peur.)
Désir et prix à payer.

On cherche le choc mais on évite l'accident.
Pas d'arrivée, que des départs.


J'observe en toute humilité.
Regarde moi et j'essaierai de te dire qui nous sommes.
En toute humilité,
cela veux dire en dehors du bien et du mal, du plus et du moins, du noir ou du blanc.


Masculin/Féminin,
le monde est sexué depuis plus de 200 000 000 d'années.
Et c'est là que le bât blesse.
Mal dominé,
ce que nous nous refusons à envisager devient notre joug.
Sea, sex and sun?

JOLIEJULIEN

Voyons,
qui
quoi
comment.


Notre visage.
Nous sommes sujets d'un tout pour qui nous devons être, paraître. C'est cette résonance que je m'efforce d'étudier. De ce qui m'est donné à voir, je trace les frontières puis les laisse courir, pour voir. Folies et déviances sont notre fait. L'amour en est peut être la consécration. Mais la création se distingue du crime en cela surtout qu'elle est regards, tournés vers soi et vers l'autre. Elle est considération. Chaque ride, chaque rime, nous les comprenons…à notre manière. C'est la mienne que je voudrais vous exposer. Pas comme un discours mais comme un questionnement. Pédophilie, Leucémie, Zieg heil, Lacoste, BMW,… tout est devenu images.
Je me sers d'elles contre ce qu'elles entraînent. L'imagerie est devenue notre bible, il vaut mieux savoir de quoi elle est faite car nous ne nous contentons pas de la fabriquer sans l'imiter sur le champ. Je veux nous représenter corps ou âme, c'est pareil, à l'évidence.
Combattre le cliché et en revenir au fondamental n'est pas chose simple et n'est d'ailleurs pas accepté non plus. Mais le fondement, c'est la naissance et le nier nous ferait disparaître.


Attention aux reflets.
Vous êtes maintenant spectateur averti.

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